Les Groupes Alpins

Les groupes alpins

Armée des Alpes

La loi de 1888, qui officialise la mise sur pied des bataillons alpins de chasseurs à pied, organise également l’articulation de ces bataillons. Ils ne sont pas rattachés aux corps d’armée mais ils gardent une indépendance sous la forme de groupe alpin, regroupant, dans une même unité, un bataillon de chasseurs, une batterie d’artillerie de montagne et une section du génie.

Chaque groupe alpin surveille un secteur défini, souvent correspondant à une vallée alpine, débouchant sur la frontière. Durant l’été, il parcourt son secteur ainsi que les secteurs limitrophes. Les officiers doivent parfaitement maîtriser sa topographie. Pour ceci, des relevés sont effectués régulièrement pour la mise à jour des cartes, des guides de secteur et des cahiers de cantonnement.

Après la constitution des douze groupes alpins, il apparaît au commandement que le 3^e groupe, composé notamment du 13^e BACP, en charge de la Maurienne, ne peut défendre à lui seule cette vallée si étendue. Il est décidé en 1889, par la lettre ministérielle du 11 décembre, que le 1^er bataillon du 97^e RI, cantonné à Chambéry, devient un bataillon alpin et forme avec la 12^e batterie d’artillerie de montagne, du 2^e RA, et un détachement du 4^e génie, le 3^e groupe bis.

La restructuration du 1^er mars 1910 conduit à la dissolution des groupes alpins

Répartition des différents groupes alpins